RED BULL UNE SUCCESS STORY
Red Bull, une success story qui donne des ailes.
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Les origines du Redbull
En réalité, la recette du RedBull, cette boisson énergétique à succès, vient d’Asie et plus précisément de Thaillande. Cette boisson y est vendue sous forme de sirops conservés dans de petites fioles. La boisson est consommée là-bas comme une boisson fonctionnelle permettant de vivre plus longtemps et de se sentir mieux dans sa peau. Elle est principalement destinée aux personnes surmenées.
, un entrepreneur visionnaire
C’est lors d’un séjour en Thailande, que l’autrichien Dietrich Mateschitz découvre l’une des potions, le « krating daeng », qui signifie « buffle rouge » en thaï. Cette boisson est un énorme succès en Asie. C’est pourquoi il se dit qu’il n’y a pas de raisons pour qu’elle ne fonctionne pas en Europe, et décide d’exporter le produit.
En 1984, Dietrich Mateschitz crée la société Red Bull GmbH, à côté de Salzbourg en Autriche. A noter que le bâtiment, en forme de volcan aujourd’hui, est gigantesque. .
Il s’associe avec un producteur thaïlandais pour transformer la recette du sirop Thaïlandais en soda pétillant. Il investit toutes ses économies dans la construction d’une usine pour sortir les premières canettes.
Dietrich Mateschitz se lance ensuite dans la commercialisation du RedBull, dans un marché encore inexistant, avec un concept marketing unique.
Son entourage a tenté de la décourager pendant plus de 3ans mais sa ténacité a fini par payer.
Un concept marketing unique
Involontairement, l’inventeur du Red Bull écrit une nouvelle page de l’histoire du marketing. Son succès est devenu un cas d’école pour les professeurs des business schools du monde entier. Car Dietrich Mateschitz a bousculé les bonnes vieilles méthodes enseignées depuis des lustres. L’étude de marché commandée avant son lancement en Autriche n’avait laissé à Red Bull aucune chance de succès : la couleur était repoussante, le goût infect, les prétendues qualités nutritionnelles douteuses, le graphisme amateur. Mais Mateschitz s’est fié à son instinct.
Il dit je cite : « J’étais sûr qu’un produit permettant d’améliorer la concentration et les réflexes percerait sur un marché où les marques ne se différenciaient que par la couleur et le goût ».
C’est le simple slogan « Red Bull donne des ailes » qui a fait décoller les ventes.
En boudant la publicité traditionnelle, en dédaignant la grande distribution et en se présentant comme une boisson aux vertus énergisantes vendue quatre fois plus cher qu’un soft-drink, Red Bull s’est d’entrée de jeu positionné comme une boisson hors norme. Et mélangé à de la vodka, de la tequila ou du champagne, le cocktail devient explosif.
Dietrich Mateschitz a aussi habilement misé sur la rumeur, le fameux buzz marketing, en organisant l’effet de rareté et en laissant se répandre sur Internet toutes sortes de légendes autour de la boisson. Des rumeurs circulent même sur la boisson ; aphrodisiaque, comparée à de l’ecstasy, la taurine proviendrait des testicules de taureau ; des consommateurs auraient trouvé la mort, etc.
Ces rumeurs n’ont fait qu’amplifier le bouche à oreille et par la même le succès de la boisson RedBull.
Sa cible ? Les jeunes, et en particulier les étudiants en période d’examens, les sportifs, les hommes d’affaire, les nights-clubbers.
La marque est aujourd’hui associée à tous les événements sportifs extrêmes. Ce qui va dans le sens du slogan de marque « Redbull donne des ailes ». Comme si boire du Red Bull permettait de dépasser ses limites, de prendre des risques jusqu’à même en risquer sa vie.
Dietrich Mateschitz a noué des relations privilégiées avec des stars de cinéma et des sportifs de renom sans les rémunérer.
Boisson dangereuse pour la santé ?
C’est le glucoronolactone, et de la taurine contenus dans le RedBull qui posent problème. En effet, leurs effets à long terme sur l’organisme restent inconnus. Et la bataille fut longue avec les autorités sanitaires de nombreux pays comme l’Allemagne, le Canada et enfin la France, dernier pays à avoir cédé.
Certains cas de décès ont été constatés en Suède mais n’ont pas encore été prouvés.
Des tests sur des rats ont entraînés l’automutilation de ceux-ci. Et pour finir des tests sur des primates ont révélés une augmentation du nombre de fausses couches.
A vous de juger donc, s’il faut appliquer le principe de précaution. A mon avis c’est comme tout dans la vie, il faut simplement éviter les excès.
Les chiffres du succès
Aujourd’hui, la boisson est vendue dans plus de 150 pays et près de 3 milliards de canettes sont consommées chaque année. Le chiffre d’affaires généré par la marque avait dépassé celui des deux géants Coca-Cola et Pepsi sur le sol américain.
La société Red Bull est aujourd’hui une multinationale employant 4 700 personnes.
Dietrich Mateschitz s’est lancé dans la formule 1, possède deux écuries (Jaguar et Minardi) et deux équipes de football : Red Bull Salzburg et Red Bull New York.
A la tête d’une fortune estimée à 2,4 milliards d’euros, Dietrich Mateschitz est entré récemment dans le club des milliardaires du magazine Forbes comme 317ème fortune mondiale.
Conclusion :
Je retiendrais que la ténacité de Dietrich Mateschitz a fini par payer. Il faut rappeler qu’au départ personne n’en voulait. Cette success story nous démontre encore une fois qu’il peut être très fructueux de reprendre un succès à l’étranger pour l’adapter à notre culture.
C’est d’ailleurs le succès en Asie qui très certainement nourrit sa détermination dans le succès du RedBull.
Chapeau à Dietrich Mateschitz qui a rappelons le investi toutes ses économies pour lancer la boisson. Ce qui prouve qu’une success story ne peut arriver sans prise de risque.